Les véhicules motorisés génèrent 413 milliards d'euros de taxes
Guide des taxes de l'ACEA 2018

Selon les derniers chiffres, les taxes sur les véhicules motorisés génèrent 413 milliards d'euros par ans dans l'Europe des 15. Ces données ont été récemment publiés dans le Guide des Taxes 2018 de la Fédération européenne des constructeurs automobiles (ACEA), qui dispose des informations les plus récentes relatives à l'achat et à la possession de véhicules mais aussi relatives aux taxes. "L'imposition des véhicules motorisés représente des centaines de milliards d'euros prélevés chaque années pen faveur des gouvernements européens et contribue donc au financement de leurs différents projets et à l'équilibre de l'économie", explique le secrétaire général de l'ACEA, Erik Jonnaert. Le nouveau guide permet de distinguer les différences parfois colossales au sein de l'Union européenne en matières de législation relatives à la taxation mais aussi au niveau de la taxation en tant que telle. En fonction des Etats-membres, on taxe les véhicules sur la base de leur puissance, de leur prix, de leur poids, du cylindré ou encore en combinant ces différents facteurs. De plus en plus de pays le font toutefois sur la base des émissions CO2. Selon le guide, 20 Etats UE taxent actuellement les véhicules motorisés sur cette base. Depuis septembre 2017, ces émissions sont mesurées dans un nouveau laboratoire de tests, baptisé WLTP. Ces nouveaux tests étant plus stricts que les anciennes normes (NEDC), les valeurs CO2 ont augmenté sur certains véhicules. Les performances de ces véhicules restent évidemment inchangées: la hausse des émissions de CO2 s'explique uniquement par les différences techniques entre le WLTP et le NEDC. Aujourd'hui, la taxe nationale repose toujours sur les valeurs du NEDC et chaque Etat-membre est libre de choisir quand il opérera la transition vers les valeurs du WLTP. La première imposition basée sur les valeurs WLTP entrera en vigueur en juillet 2018.