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Cultiver l'art de l'autoflagellation

Rubrique - Ferre Beyens, analyste/journaliste automobile

Column Ferre Beyens: "Digitale ontgifting"

Même Bill Gates remet aujourd'hui en question l'impact du CO2 sur le réchauffement climatique. Le CO2 n'est pas un gaz toxique, inoffensif pour l'homme et l'animal, mais pour sauver le climat, il est terriblement mis à mal. Avec des lois de plus en plus strictes et des valorisations économiques de plus en plus lourdes. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a déjà révisé à plusieurs reprises ses projections concernant l'augmentation des températures provoquée par le CO2, en prévoyant à chaque fois un réchauffement moins important. Il est devenu de plus en plus évident que le diabolique CO2 n'a pas l'impact le plus lourd sur notre thermostat climatique. Les dégâts industriels et économiques de la politique du CO2 sont incalculables. Mais cette souffrance économique n'est pas suffisante pour forcer l'establishment mondial de l'accord vert à se repentir. Alors que les émissions prévues sont en baisse, les résultats que le GIEC avait d'abord qualifiés de positifs sont désormais interprétés comme des signaux de catastrophes climatiques encore plus imminentes.

"Les activistes climatiques font preuve d'une pompe apocalyptique qui ne reflète plus le consensus scientifique actuel"

Les estimations de l'augmentation de la température mondiale due au CO2 ont été revues à plusieurs reprises au fil du temps. Pendant des décennies, les prévisions d'une augmentation de la température de 4 °C à 6 °C d'ici 2100 ont servi de point de départ aux plaidoyers en faveur d'une réduction de l'utilisation du carbone au niveau mondial. Par la suite, les scénarios prévoyaient une augmentation de 4 °C ou plus. Aujourd'hui, certaines estimations parlent de 2,5 °C ou moins. Les rapports du GIEC sur le climat soulignent que la réduction des émissions et l'atténuation (limitation du changement climatique par la réduction des émissions de CO2) peuvent limiter l'impact du changement climatique. Cependant, les activistes climatiques ne voient aucune raison de changer d'orientation climatique dans ces augmentations de température 'réduites'. Ce faisant, ils font preuve d'une pompe apocalyptique qui ne correspond plus à ce que l'on peut appeler le consensus scientifique actuel.

Des rapports récents montrent que l'augmentation prévue de la température mondiale pourrait encore diminuer. Si cela devait empêcher les catastrophes annoncées de se produire, les défenseurs du climat verraient leur crédibilité s'éroder encore davantage. Mauvaise nouvelle pour l'establishment mondial des 'green deals', qui constate également que l'humanité est en train de s'immuniser contre les tactiques d'alarmisme climatique.

Les prévisions d'émissions de dioxyde de carbone dues à l'utilisation de combustibles fossiles ont également dû être régulièrement revues à la baisse au cours des dernières années. Les perspectives du réchauffement climatique sont donc plus favorables qu'on ne le pensait. Selon les experts en climatologie, le débat sur le climat se concentre désormais principalement sur des scénarios de réchauffement moins extrêmes, mais toujours inquiétants. Bien que les scénarios risqués d'antan aient été minimisés, les discussions sur une catastrophe climatique inévitable restent animées. Des hausses de température de 2,5 à 3 °C aujourd'hui suffisent à annoncer des catastrophes, pires encore que ce que laissait présager la précédente hausse de température de 6 °C. Les Nations unies préviennent maintenant que même ces niveaux réduits de moitié provoqueront un chaos encore plus menaçant.... Sur quoi se fondent ces prévisions effrayantes? Après tout, le GIEC n'a jamais fixé de limites pour l'annonce de telles catastrophes. En outre, il n'existe aucune preuve que les effets augmentent de façon linéaire pour chaque dixième de degré d'augmentation de la température.

La peur du climat ne fonctionnant plus, on peut se demander avec quelles catastrophes les médias grand public, qui sont de mèche avec l'activisme climatique, vont attaquer l'humanité. Dans une société infectée par la propagande climatique, les faits scientifiques et technologiques sont rapidement qualifiés de désinformation. La probabilité d'une hausse importante des températures diminuant, les médias ne manqueront pas d'adopter des limites plus basses et d'élaborer des scénarios inquiétants. Les craintes liées au climat ont poussé les gens vers les panneaux solaires avec compteurs d'énergie inversés, les pompes à chaleur, les réseaux électriques surchargés, les compteurs numériques avec batteries domestiques intelligentes et, oui... les VE. Un mortel un peu doué techniquement qui remet légitimement en question ces solutions est un obstructionniste à courte vue.... "Quand le sage montre les étoiles, l'idiot regarde le doigt", enseigne Confucius.

Si tout le monde disait la vérité, les avocats seraient au chômage. Mais quand il est question de laisser les médias interpréter la vraie nature de l'activisme climatique, les journalistes ne craignent visiblement rien. Mais les médias n'informent pas, ils endoctrinent. Ils le font par le biais de leurs rapports 'objectifs' sur le climat, dans lesquels les faits et les chiffres sont idéologiquement transformés en une arme manipulatrice et trompeuse. Les reportages ont dégénéré en une tromperie de bas étage, plus basse que le ventre d'un serpent. Avec un manque fatal de compréhension technique, leurs reportages continuent d'applaudir l'interdiction des moteurs à combustion interne, continuent d'écrire que tout ce qui n'est pas neutre en carbone, c'est une condamnation. Ils ne remettent que rarement, voire jamais, en question la folie idéologique de l'Union européenne. Ainsi, les activistes climatiques et les érudits-propagandistes continuent à cultiver l'art de l'autoflagellation. En insistant sur la tromperie populaire sur le CO2, et en pointant du doigt le principal fauteur de troubles à l'échelle de la planète. Avec des émissions annuelles de CO2 cinq fois supérieures à celles de l'UE. L'UE où la tricherie sur le CO2 a poussé l'industrie automobile locale au bord de l'effondrement. Cette même UE où la Chine, premier émetteur de CO2, prend l'avantage sur le marché dans la bataille de la voiture électrique. Une avance qui menace de se transformer en domination absolue.

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Écrit par Ferre Beyens17 novembre 2025

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